Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a exprimé sa satisfaction face aux sanctions et condamnations internationales prises contre le Rwanda pour son soutien à la rébellion du M23. Il estime que ces mesures, bien que toujours insuffisantes, constituent une avancée vers la restauration de la vérité sur ce conflit qui dure depuis plusieurs décennies.
Sanctions internationales : une étape importante
« Quoiqu’encore insuffisantes, les sanctions et condamnations internationales contre le Rwanda pour son soutien à la rébellion du M23 sont une étape importante pour restaurer la vérité sur ce conflit qui n’a que trop duré. »
Le speaker de la Chambre basse du Parlement a mis en avant la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations unies, proposée par la France, qui désigne officiellement le Rwanda comme force d’agression en RDC.
Vital Kamerhe a également salué les actions diplomatiques entreprises par plusieurs puissances occidentales, dont :
✅ La Belgique
✅ Le Canada
✅ L’Allemagne
✅ Le Royaume-Uni
✅ L’Union européenne
Ces nations, selon lui, démontrent leur engagement en faveur de la paix et du respect de l’intégrité territoriale de la RDC.
Reconnaissance des efforts régionaux
En plus du soutien international, Vital Kamerhe a félicité les initiatives diplomatiques menées par les organisations sous-régionales comme :
✅ La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC)
✅ La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC)
Ces institutions sont activement impliquées dans les processus de paix de Luanda et de Nairobi, pilotés respectivement par João Lourenço, président de l’Angola, et Uhuru Kenyatta, ancien président du Kenya.
« Sur le même registre, il est important de féliciter les efforts diplomatiques des pays de la sous-région, notamment ceux de la SADC et de l’EAC, qui sont engagés aux côtés de la RDC pour assurer une paix durable. »
Un contexte sécuritaire de plus en plus préoccupant
L’intervention de Vital Kamerhe survient alors que l’Est de la RDC traverse une crise sécuritaire sans précédent. L’armée rwandaise et les rebelles du M23 ont occupé les villes stratégiques de Goma et Bukavu, aggravant la situation humanitaire et renforçant les tensions régionales.
Cette session ordinaire de mars au Parlement s’ouvre donc sous une forte pression politique et diplomatique, alors que la RDC intensifie ses efforts pour mobiliser la communauté internationale et obtenir des solutions concrètes en faveur d’une paix durable.