Le mouvement citoyen LUCHA pleure l’un des siens. Byanguvu Katema Kapojay a été lâchement assassiné ce mercredi à Kalehe Ihusi par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda et l’Ouganda. Quatre autres jeunes, qui fuyaient la guerre à ses côtés, ont également été abattus froidement. Une tragédie de plus, une injustice de trop dans un pays où s’engager pour la liberté peut coûter la vie.
Byanguvu n’a pas été tué par hasard. Selon les premières informations, il aurait été pris pour cible en raison de son appartenance à la LUCHA. Son seul “crime” ? Croire en un Congo libre et juste. Les rebelles auraient découvert un t-shirt du mouvement dans son sac avant de l’exécuter de deux balles. Une preuve supplémentaire que ceux qui combattent pour la dignité et la souveraineté de la RDC sont devenus des cibles pour les forces d’occupation et leurs complices.
Une douleur immense, une colère intacte

À la LUCHA, l’émotion est vive. La tristesse se mêle à la révolte face à ce meurtre ignoble. Byanguvu était plus qu’un militant : il était un frère, un ami, un combattant pacifique de la liberté. Sa disparition laisse un vide immense, mais aussi une détermination décuplée à poursuivre son combat.
“Nous ne nous tairons pas. Byanguvu vivra à travers nous. Son sang crie justice, et nous ferons en sorte que ce cri résonne jusqu’à ce que les responsables de ce crime paient pour leurs actes”, affirme le mouvement.
L’assassinat de Byanguvu ne sera pas oublié. Les auteurs de ce crime, comme tous ceux qui tuent, pillent et détruisent le Congo sous prétexte de guerre, devront rendre des comptes. L’histoire ne pardonne pas, et la justice, même tardive, finit toujours par frapper, dit la lucha.
La LUCHA appelle également à la mobilisation pour honorer la mémoire de Byanguvu et de toutes les victimes de cette guerre injuste. Plus que jamais, il est temps de faire entendre la voix de ceux qui rêvent d’un Congo libre, un rêve que ni les balles ni la peur ne pourront éteindre.