L’Inspection Générale du ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté (EDU-NC) a confirmé, à travers un communiqué officiel, que l’épreuve préliminaire de l’Examen d’État 2025 est maintenue pour ce vendredi 7 mars 2025 sur l’ensemble du territoire national.
Toutefois, en raison des tensions sécuritaires persistantes dans l’Est du pays, une session spéciale sera organisée ultérieurement pour les provinces éducationnelles du Nord-Kivu 1, Sud-Kivu 1 et Sud-Kivu 3. Cette mesure vise à garantir que tous les élèves concernés puissent passer cette épreuve dans des conditions sécurisées et équitables.
Une décision prise dans un contexte difficile
Le maintien de l’épreuve préliminaire intervient alors que plusieurs régions de la République Démocratique du Congo, en particulier l’Est du pays, sont touchées par des conflits armés et une instabilité croissante. Depuis plusieurs semaines, les attaques du groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda, ont provoqué d’importants déplacements de populations et perturbé plusieurs activités, y compris dans le secteur de l’éducation.
Dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, la situation reste préoccupante. Plusieurs écoles ont été fermées, des enseignants et élèves contraints de fuir et certains centres d’examen ont été occupés par des groupes armés. Face à ce contexte, le gouvernement congolais affirme être déterminé à garantir le droit à l’éducation, même dans les zones affectées par le conflit.
Une session spéciale pour les provinces en crise
L’Inspection Générale du ministère de l’Éducation précise que la session spéciale pour les provinces du Nord-Kivu 1, Sud-Kivu 1 et Sud-Kivu 3 sera organisée dès que les conditions sécuritaires seront favorables. Aucune date précise n’a été avancée pour le moment, mais les autorités assurent suivre l’évolution de la situation de près afin de permettre aux élèves concernés de passer leurs examens sans risque.
Pour les élèves et leurs familles, cette situation est source d’angoisse et d’incertitude. Nombre d’entre eux redoutent un décalage dans leur cursus scolaire et expriment des craintes quant à leur avenir académique. De son côté, le gouvernement congolais, à travers le ministère de l’Éducation, se veut rassurant en affirmant que toutes les dispositions seront prises pour garantir une équité dans l’organisation des épreuves et permettre à tous les candidats d’avoir les mêmes chances de réussite.
En attendant, les élèves des autres provinces sont appelés à se préparer activement pour l’épreuve préliminaire du 7 mars 2025.
