Ce dimanche 26 janvier 2025, cinq journalistes ont été violemment agressés à Kihisi, dans le territoire de Nyiragongo, alors qu’ils réalisaient un reportage sur la situation des populations déplacées fuyant les affrontements entre les FARDC et le M23.
Des professionnels ciblés en plein travail
Parmi les victimes figurent trois journalistes de Sky News, un correspondant de RFI/AFP, ainsi qu’un reporter de Sake FM. D’après Actualité.cd, ces professionnels de l’information ont été attaqués par des individus non identifiés, qui les ont dépouillés de leurs équipements, notamment une caméra et deux téléphones. Plusieurs d’entre eux ont également été passés à tabac.
Malgré la brutalité de l’agression, aucun des journalistes n’a subi de blessures mettant leur vie en danger. Cependant, cet incident illustre une nouvelle fois les dangers auxquels sont exposés les reporters couvrant les zones de conflit.
Un contexte sécuritaire de plus en plus préoccupant
Alors que la situation humanitaire dans le Nord-Kivu continue de se détériorer, les journalistes jouent un rôle crucial pour documenter la souffrance des populations civiles. Leur travail est toutefois entravé par une insécurité grandissante et un climat de violence généralisée.
Les organisations de défense des droits des journalistes ont immédiatement condamné cette attaque et appellent les autorités congolaises à garantir la sécurité des médias, tout en enquêtant sur cet acte visant à museler l’information.
Un appel à protéger les voix de la vérité
Dans une région où les civils paient le prix fort des conflits, les journalistes restent des témoins essentiels pour alerter la communauté internationale sur les réalités du terrain. Cette agression ne fait qu’exacerber les défis auxquels ils font face pour accomplir leur mission en toute indépendance et sécurité.