Le cauchemar se répète, et avec lui, la détresse d’un peuple abandonné. Ce vendredi 14 février, l’aéroport stratégique de Kavumu, dans le Sud-Kivu, est tombé aux mains des rebelles du M23. L’annonce a été faite par Lawrence Kanyuka, porte-parole du mouvement, sur son compte X.

Dans la région, des témoins confirment cette nouvelle tragique. Les populations, terrifiées, fuient dans l’incertitude, tandis que l’armée congolaise, dépassée, peine à contenir l’avancée des assaillants. L’histoire semble s’écrire dans le sang et la douleur, encore une fois.

Pendant ce temps, le président Félix Tshisekedi séjourne en Allemagne. Loin du chaos, loin des cris de détresse de son peuple, il assiste impuissant — ou indifférent ? — à la chute d’un pan de son pays. Pendant que les balles retentissent à Kavumu, les Congolais se demandent : qui viendra les sauver ?
Le silence des hautes sphères contraste cruellement avec la détresse des populations. Les mêmes erreurs, les mêmes abandons, les mêmes tragédies. Jusqu’à quand ?