La ville de Goma, située dans la province du Nord-Kivu, traverse une nouvelle épreuve. Dans la nuit du dimanche 9 mars 2025, une mère et ses huit enfants ont été enlevés par des groupes armés du M23. Selon les témoignages recueillis auprès des habitants, ces derniers auraient forcé les membres de la famille à revêtir des uniformes militaires avant de les transférer au Rwanda à 22h, les accusant d’entretenir des liens avec les FDLR, sans preuve tangible.
Les noms des victimes sont : Honorine, Yvette, Odette, Angel, Gabriel, David, Daniella, ainsi que leur mère, Mukamana Kayitesi Claudine. Pour la population locale, ces disparitions représentent une douleur supplémentaire dans un contexte déjà marqué par une insécurité grandissante.
Les récits partagés par les habitants de Goma témoignent d’une inquiétude profonde et croissante. Nombreux sont ceux qui se demandent, avec angoisse, qui sera la prochaine victime de ces enlèvements et des accusations arbitraires qui semblent se multiplier. Le climat de peur s’intensifie, et les déplacements forcés font désormais partie du quotidien de milliers de familles de la région, déjà lourdement affectées par le conflit.
Face à cette situation, plusieurs voix de la société civile appellent à une action immédiate. Les autorités locales, ainsi que les organisations internationales, sont pressées de retrouver la famille disparue et de renforcer la sécurité des civils. Les organisations humanitaires, quant à elles, soulignent la nécessité d’une intervention rapide pour soutenir les victimes et leurs proches. La communauté internationale est également interpellée pour exercer une pression diplomatique afin de mettre fin à ces violences et garantir la protection des populations innocentes.
Goma, encore une fois, pleure ses enfants, et les témoignages de ses habitants ne peuvent rester ignorés. Le monde doit répondre à cette tragédie, car chaque minute compte pour sauver des vies et redonner un espoir fragile à cette région dévastée.