Miguel Masaisai, un jeune cycliste originaire de Goma en République Démocratique du Congo, a bouclé un voyage exceptionnel : plus de 7 000 kilomètres parcourus à vélo, reliant Goma (RDC) à Cape Town (Afrique du Sud) en seulement 46 jours.
Baptisé « Pedals for Peace », ce périple est bien plus qu’un exploit sportif. C’est une initiative humanitaire et symbolique, portée par un message clair : l’unité et la paix pour la jeunesse africaine.
Un voyage qui traverse un continent

Miguel a traversé six pays – Rwanda, Tanzanie, Zambie, Botswana, Namibie et Afrique du Sud – affrontant des conditions parfois extrêmes :
Des montagnes abruptes à franchir, Des déserts arides à traverser, Des pluies diluviennes, Une chaleur écrasante, Des vents persistants, Et parfois, la solitude.

Chaque étape était un nouveau défi, mais aussi une nouvelle rencontre. Partout, il a été accueilli par des sourires, des chants et des encouragements, preuve que son message trouvait un écho dans les cœurs.
Le vélo comme instrument de paix

Pour Miguel, le vélo est bien plus qu’un moyen de transport :
« Le vélo rapproche les peuples au-delà des langues, des cultures et des couleurs. Chaque coup de pédale est un pont entre les cœurs », a-t-il déclaré à son arrivée au Cap.
Sa démarche prouve que le sport, lorsqu’il est guidé par une cause noble, peut devenir un puissant outil de dialogue et de rapprochement.
Un accueil fraternel tout au long de la route
Du Rwanda au Botswana, en passant par la Zambie et la Namibie, Miguel a reçu un accueil chaleureux de la diaspora congolaise et des populations locales. Des gestes simples – un repas partagé, un abri offert, un sourire – lui ont donné la force de continuer, même dans les moments les plus durs.

Une mission qui continue
L’arrivée à Cape Town n’est pas la fin de Pedals for Peace. Pour Miguel, ce n’est qu’une étape :
« Ce voyage se poursuit dans les cœurs et les esprits. La paix se construit chaque jour, par chacun de nous ».
Son exploit est un appel à toute la jeunesse africaine : croire en ses rêves, refuser les divisions et œuvrer ensemble pour un avenir meilleur.
Par Bénédiction Murhabazi.