RDC : Le Mouvement JLC alerte sur des menaces liées à la dénonciation d’un cahier des charges non évalué à Walikale

Faustin Dunia
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Le Mouvement Citoyen Jeunes Leaders pour le Changement (JLC) a lancé une alerte ce week-end concernant des menaces dont feraient l’objet plusieurs de ses membres. Selon l’organisation, ces menaces proviendraient de certains responsables de la société ABM SA, à la suite de dénonciations faites par JLC sur la non-évaluation du cahier des charges 2021–2025 liant l’entreprise à la communauté locale de Walikale.

Dans une déclaration rendue publique, JLC affirme que certains projets financés par ABM SA n’ont pas été menés à terme, malgré les fonds importants engagés. Le mouvement évoque notamment un chantier inachevé ayant coûté 50 000 dollars, sans fournir davantage de précisions sur la nature du projet.

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« Nous appelons toute la jeunesse soucieuse du développement de Walikale à ne pas accepter ce que nous considérons comme une gestion opaque et irresponsable », peut-on lire dans le communiqué.

Les membres de JLC pointent également du doigt plusieurs personnalités locales, dont Luc Mumba, Albert Kitenge et Felly accusés de collusion avec la société ABM SA et certaines figures de la société civile locale qu’ils estiment responsables du manque de transparence dans la mise en œuvre des engagements pris envers la population.

Le mouvement demande qu’une évaluation approfondie du précédent cahier des charges soit menée avant toute nouvelle planification, évoquant un montant de 4 millions de dollars américains dont l’utilisation reste, selon eux, à clarifier.

« Il est temps de revendiquer nos droits », a insisté JLC, tout en appelant à une mobilisation citoyenne pacifique pour exiger la transparence et la reddition de comptes de la part des entreprises opérant à Walikale, ainsi que de leurs partenaires locaux.

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Nous avons essayé de Contacter la société ABM SA, mais cette dernière n’a pas encore réagi aux accusations.

Cette situation soulève à nouveau la question du suivi communautaire des cahiers des charges dans les zones minières de la RDC, où les entreprises extractives sont légalement tenues de contribuer au développement local via des projets négociés avec les communautés.

Faustin DUNIA CHANÇARD

Journaliste de paix

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