Dans une société où la liberté d’expression est censée être un droit fondamental, l’artiste engagé de Goma, JKM Rambo, vient de démontrer que, sous le régime de Félix Tshisekedi, ce droit n’est qu’une illusion dangereuse. Avec la sortie de sa nouvelle chanson intitulée « Kaka Boye », il ose briser le silence et dénoncer sans filtre la souffrance du peuple congolais. Un acte de bravoure qui pourrait bien lui coûter la vie.
Une critique frontale du régime Tshisekedi
JKM Rambo ne fait pas dans la demi-mesure. Dans « Kaka Boye« , il accuse le président Félix Tshisekedi de ne pas tenir ses promesses et de condamner son propre peuple à une existence de misère et de violence. Il pose la question qui brûle toutes les lèvres : « Pourquoi ne réalise-t-il pas ses engagements et se contente-t-il de donner de fausses promesses ? »
Alors que des territoires entiers tombent sous le contrôle des rebelles, que la faim et le sang inondent le quotidien des Congolais, le président préfère multiplier les voyages à l’étranger sous prétexte de chercher des investisseurs fictifs. Un constat accablant qui pousse l’artiste à poser une question lourde de sens : « Le salut de la RDC doit-il vraiment venir des puissances étrangères ? »
La révolte d’un peuple oublié
Dans sa chanson, JKM Rambo réclame le retour des héros nationaux. Faudrait-il réveiller Patrice Lumumba, Simon Kimbangu ou Luc Nkulula pour que la souffrance du peuple cesse enfin ? Le message est clair : ceux qui dirigent aujourd’hui ont trahi les idéaux des figures historiques du pays.
Pendant que le gouvernement se gave des richesses nationales et distribue des postes entre amis, la population se retrouve livrée à elle-même. Et lorsque les citoyens osent manifester leur colère, leur sort est la peine de mort ou l’écrasement brutal par des forces de l’ordre serviles.
Un combat qui se paie de sa vie
JKM Rambo n’oublie pas ses camarades tombés au suite à ma mauvaise gestion du pays par les dirigeants actuel. Il rend hommage à son ami et collègue Artiste revolutionnaire Délcat Idengo, assassiné à Goma le 13 février 2025. Délcat, comme lui, avait osé dénoncer la gestion catastrophique du pays. Libéré de la prison de Munzenze lors d’une incursion des rebelles du M23, il n’aura pas survécu longtemps à son engagement.
L’assassinat de Délcat Idengo est un message glaçant : tout artiste ou activiste qui dérange trop finira par être réduit au silence. Mais JKM Rambo refuse de se taire. Au contraire, il pousse la population à la révolte et répète cette question désespérée : « Qui est notre refuge si les gouvernés pleurent et que les gouvernants pleurent aussi sans rien faire ? »
La République Démocratique du Congo : une dictature masquée ?
Alors que la Constitution garantit la liberté d’expression, la réalité est tout autre. Les artistes engagés, les journalistes et les activistes sont traqués, emprisonnés ou assassinés sous le regard complice d’un régime qui se prétend démocratique. Le président Tshisekedi se présente comme un défenseur des droits de l’homme, mais les faits montrent que la critique de son gouvernement est un crime passible de mort.
JKM Rambo le sait : il signe son arrêt de mort en osant dire tout haut ce que tout un peuple pense tout bas. Mais face à l’oppression, il a choisi le courage plutôt que le silence. Son message résonnera-t-il suffisamment fort pour secouer les consciences et pousser le peuple à agir ? Ou finira-t-il, comme tant d’autres avant lui, étouffé par un pouvoir qui ne tolère aucune remise en question ?
